
Et si le secret du bien vieillir ne se trouvait pas dans une pilule, un programme santé ou un “bon gène”… Mais simplement autour d’une table ?
Parce que vieillir seul chez soi, c’est une chose. Bien vieillir, c’en est une autre.
Et lorsqu’on parle de dénutrition chez les seniors, on pointe souvent l’âge, la santé, la perte d’appétit.
Mais on oublie le facteur le plus puissant, le plus simple… et le plus sous-estimé : LA SOLITUDE.
Et si le vrai risque, ce n’était pas l’âge… mais la solitude ?
On imagine souvent que le danger commence quand la santé décline. Mais dans la réalité, les premiers signaux d’alerte apparaissent bien avant :
- dans la cuisine vide, dans le frigo qui se remplit de “pratique” plutôt que de “bon”,
- dans les repas pris à n’importe quelle heure, ou pas pris du tout.
Quand on vit seul, manger devient une option. On mange moins. On mange moins bien. Et surtout… on n’a plus envie.
Parce que se faire un bon repas “juste pour soi”, ce n’est plus une priorité.
Parce qu’allumer le four, mettre la table, préparer un plat, ça demande de l’énergie, pour un plaisir qui n’est plus tout à fait là.
C’est ainsi que le risque de dénutrition s’installe doucement :
pas par un manque de moyens, pas par un manque de connaissances, mais par un manque… de lien.
La solitude est un puissant coupe-faim.
Quand on mange seul, on mange moins
Quand on mange ensemble… on mange mieux.**
C’est presque mécanique.
L’appétit n’est pas seulement biologique : il est profondément social.
- Un repas partagé → un repas à heure fixe
- Un repas partagé → un repas complet
- Un repas partagé → un repas préparé avec plaisir
- Un repas partagé → un moment de vie, pas une tâche à accomplir
Et ce n’est pas seulement une question de calories ou de “bien manger”.
C’est une question de joie, de rythme, de rituel.
Parce que l’alimentation n’est pas qu’un acte nutritionnel.
C’est un acte relationnel.
On mange mieux quand on rit, quand on échange, quand on existe dans le regard de l’autre.
Et c’est là que l’Habitat partagé prend tout son sens.
À La Maison de Blandine : les repas nourrissent le corps… et la joie
Dans nos maisons, l’alimentation n’est jamais un détail. C’est un pilier de la vie quotidienne, un marqueur de bien-être, un antidote à l’isolement.
Trois fois par semaine, les habitants partagent des repas ensemble, préparés avec soin, avec simplicité, avec envie.
Ces repas, ce n’est pas « un service », c’est un moment de vie.
Un moment où l’on se raconte, où l’on rit, où l’on partage une recette transmise par une grand-mère, un souvenir d’enfance, un tour de main.
Et certains jours…
- On cuisine ensemble.
- On goûte ensemble.
- On commente la recette.
- On se félicite.
- On se taquine.
La cuisine retrouve son sens premier. C'est un lieu où l’on se sent utile, vivant, connecté.
Les équipes veillent à la qualité, à l’équilibre, au plaisir. Mais surtout, elles veillent à ce que personne ne mange seul, par habitude ou par oubli. C’est cette vigilance douce, quotidienne, presque invisible… qui change tout.

Des petites scènes du quotidien qui disent tout
Dans nos maisons, on voit ce que la solitude invisible avait effacé.
Mme L. remange chaud tous les midis depuis qu’elle n’est plus seule pour passer à table.
“Je n’avais plus d’envie”, dit-elle. “Et maintenant, j’ai faim.”
M. J. avait pris l’habitude d’un café-biscotte en guise de repas.
Aujourd’hui, il prépare son tablier dès qu’il sent l’odeur de l’oignon qui dore.
Les “plats signature” reviennent régulièrement : la tarte de Suzanne, la soupe de Marie, les bugnes d’Yvonne…
Chacun a sa spécialité, chacun a sa place. Il ne s’agit pas seulement d’apporter des nutriments.
Il s’agit d’apporter un moment, une connexion, un cadre.
Parce que dans un Habitat partagé comme La Maison de Blandine, le repas redevient un repère. Et le repère redevient une joie de vivre.
Et si bien vieillir, c’était d’abord bien se nourrir… ensemble ?
On pense souvent que “rester chez soi” est la meilleure option.
Mais si le domicile n’était pas qu’un lieu… Si c’était plutôt un sentiment — celui d’être chez soi, entouré, reconnu ?
À La Maison de Blandine, nos maisons ne sont pas des établissements : ce sont de nouveaux domiciles, à taille humaine, chaleureux,
où le quotidien existe pleinement — et où les repas jouent un rôle central.
Bien vieillir, ce n’est pas seulement rester autonome, c’est rester vivant, au rythme des autres, avec plaisir et sans solitude.
Et parfois, il suffit d’une table et de quelques chaises pour que tout change.
Envie d’en savoir plus ?



